La famille des Chrétien, faiseurs de trompes de chasse, qui travaillaient à Vernon, puis à Paris, sous Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, donnait à ses instruments des longueurs peu à peu accrues de 0,66 m à 1, 44 m. Le diamètre intérieur d'un cor de chasse de l'époque Louis XIV, à une seule révolution, est de 1 m. Des signaux méIodiques pour les chasses royales furent composés sous ce règne par Philidor aîné. Ce répertoire se compléta sous Louis XV par les soins du marquis de Dampierre, dont le nom est resté attaché au modèle de cor simple, ou trompe, à deux tours et demi, encore usité aujourd'hui; on le joue en le tenant d'une seule main, le pavillon en l'air; au repos, les veneurs le portent passé autour du corps; ils pratiquent deux façons, dites « en pleine trompe », ou encore  « en radouci  »; la première manière comprend elle-même trois procédés dits le ton simple, le ton roulé et le ton de vénerie ou « tayauté » qui est celui que les musiciens ont imité dans leurs ouvrages descriptifs, comme Philidor, dans Tom Jones (1765), Méhul, dans l'ouverturede La Chasse du jeune Henri (1797), Haydn, dans Les Saisons (1801). Des fanfares pour trois et quatre trompes ont été. composées dès le XVIIe s.; celle que Rossini a écrite en 1828 pour le baron de Schickler est devenue populaire. Le cor simple ou trompe de chasse fournit les harmoniques  2 à 16 du son fondamental. www.williampetit.com

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